Apple aurait prévu une mise à jour majeure de la gamme ‌iPad‌ au printemps 2024. Il est notamment question d’un iPad Air proposé pour la première fois en deux tailles d’écran et de l’introduction de l’OLED sur l’iPad Pro.

Aucun nouvel iPad n’est sorti cette année, ce qui est une première dans le tableau de marche auquel la firme à la pomme nous a accoutumés. Il s’avère que cette pause pourrait préfigurer un aggiornamento conséquent de toute la gamme.

Selon les informations de Bloomberg, Apple prévoit de lancer courant mars 2024 de nouveaux iPad Air et iPad Pro. Pour la première fois, la plus svelte des tablettes de la marque serait déclinée en deux tailles d’écran, avec un iPad Air 10,9 pouces et un iPad Air 12,9 pouces. Cette version agrandie permettrait à Apple de mieux segmenter sa gamme, en proposant un affichage aussi spacieux que celui de l’iPad Pro 12,9 pouces à un prix plus abordable.

Apple iPad Pro M2 2022 © Apple
L’iPad Pro pourrait monter en gamme. Et en prix ? © Apple

Ecran OLED LTPO pour l’iPad Pro 2024

Mais alors, comment l’iPad Pro conservera-t-il un positionnement plus exclusif et « pro » ? En passant à l’OLED. Selon Bloomberg, il y aura deux iPad Pro OLED « avec des tailles d’écran d’environ 11 et 13 pouces » équipés du processeur dernier processeur M3 gravé en 3 nm. Une prédiction qui rejoint celle de Ming-Chi Kuo, analyste fréquemment cité comme une source fiable concernant l’actualité des produits d’Apple. Le mois dernier, il a évoqué un renouvellement complet de la gamme iPad, avec deux modèles Pro M3 à écran OLED dotés de la technologie LTPO qui permet à l’écran d’ajustement son taux de rafraîchissement de 1 à 120 Hz en fonction du contenu affiché. L’iPhone 15 Pro utilise déjà le LTPO.

Ces iPad Air et iPad Pro 2024 seraient accompagnés d’une nouvelle version du stylet Apple Pencil (3e génération) et du clavier Magic Keyboard. Ce dernier serait pourvu d’un châssis en aluminium plus rigide afin de procurer une expérience d’utilisation proche de celle d’un ordinateur portable, dixit Bloomberg. Un lancement en mars prochain coïnciderait avec la sortie des mises à jour iOS 17.4 et iPadOS 17.4. D’après Ming-Chi Kuo, un iPad de 11e génération et un nouvel iPad mini arriveront au second semestre 2024.

Un MacBook Air M3

Le MacBook Air 13 et 15 pouces passerait également au processeur M3. macOS 14.3 est attendu en début d’année, mais ce MacBook Air rafraîchi pourrait lui aussi arriver au printemps, indique Bloomberg.

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  1. Bitdefender Total Security : le meilleur antivirus au rapport qualité/prix
  2. Norton 360 Advanced : le meilleur antivirus pour la famille
  3. Avast One : la meilleure suite de sécurité en version gratuite
  4. F-Secure TOTAL : le meilleur antivirus pour sa simplicité
  5. Kaspersky Premium (remplace Kaspersky Total Security)
  6. ESET Smart Security Premium : le meilleur antivirus en termes de performances
  7. McAfee Total Protection : le meilleur antivirus pour sa prise en main
  8. G Data Total Security
  9. Avira Prime
  10. Trend Micro Maximum Security
  11. Malwarebytes Premium

Face à des cybermenaces toujours plus nombreuses, variées et sophistiquées, il est important de protéger sa vie numérique de la meilleure façon possible. Comme en témoigne le dernier rapport annuel du laboratoire de recherche de référence AV-Test, plus personne n’est à l’abri des risques. En 2022, l’organisme a comptabilisé respectivement pas moins de 1 milliard et 900 000 variantes de malwares sur Windows et macOS.

Victime de son succès, la plateforme mobile Android aux 2,8 milliards d’utilisateurs a été ciblée la même année par plus de 33 millions d’applications malveillantes ! Les protections natives développées par les principaux leaders du marché informatique Microsoft (Windows), Apple (macOS et iOS), et Google (Android et Chromebook) et la plupart des antivirus gratuits ne permettent pas de lutter contre l’ensemble des menaces actuelles : fuites de données, phishing, malwares multiplateformes, ransomwares, usurpations d’identité, escroqueries en ligne, exploitations de failles de sécurité, etc.

Un antivirus, c'est quoi ?

Face aux spyware, aux ransomware, aux chevaux de Troie et autre malware en tout genre, l’antivirus est conçu pour détecter, prévenir et éliminer les menaces. Son rôle principal est de protéger vos appareils et les réseaux contre les attaques malveillantes en identifiant et en supprimant les fichiers et les codes dangereux qui pourraient endommager les données, corrompre le système d’exploitation ou compromettre la confidentialité des utilisateurs. Les logiciel antivirus se basent sur diverses techniques telles que l’analyse heuristique, la mise à jour des signatures de virus, et la surveillance en temps réel. Au regard des attaques toujours plus sophistiquées, ils constituent un élément essentiel de la sécurité informatique.

Il n’est donc pas étonnant que les suites de sécurité présentent aujourd’hui non seulement un logiciel antivirus mais également un VPN, un pare feu, un outil de controle parental ou encore un gestionnaire de mot de passe

schema antivirus
Le fonctionnement d’un logiciel antivirus

Les principaux fournisseurs d’antivirus du marché – Bitdefender, Norton, Avast, McAfee, Kaspersky, F-Secure, etc. – redoublent d’efforts pour développer des protections efficaces. Outre des moteurs de détection de virus et de malwares basés sur des technologies de machine learning et d’intelligence artificielle, ils développent de nombreux outils de sécurité complémentaires tels que des VPN, des pare-feux intelligents, des gestionnaires de mots de passe, des protections de l’identité, etc. Depuis plusieurs années consécutives, Bitdefender Total Security s’impose sur la première place du podium de notre classement des solutions de protection du marché. Outre Windows et macOS, son antivirus pour Android est tout aussi efficace. Norton 360 lui emboite le pas avec une solution optimisée pour pour un usage familial, suivi d’Avast One qui incarne une nouvelle génération de suites de sécurité avec une interface unifiée sur toutes les plateformes.

Tableau comparatif Antivirus pour décembre 2023

 BitdefenderNorton 360Avast OneF-Secure TotalKaspersky premiumEset Smart SecurityMcAfee Total ProtectionG Data Total SecurityAvira PrimeTrend Micro Maximum SecurityMalwarebytes Premium
Note9.59.39.28.58.48.38.287.57.37
Essai gratuit30 jours d’essai14 jours d’essai30 jours d’essai30 jours d’essai30 jours d’essai30 jours d’essai30 jours d’essaiPas d’essai30 jours d’essai30 jours d’essai14 jours d’essai
Nombre d’appareils3 à 10 appareils10 appareils3 à 30 appareils1 à 5 appareils1 à 20 appareils1 à 5 appareils1 à 10 appareils5 appareils5 à 25 appareils1 à 10 appareils1 appareil
Versions mobilesiOS & AndroidiOS & AndroidiOS & AndroidiOS & AndroidiOS & AndroidiOS & AndroidiOS & AndroidiOS & AndroidiOS & AndroidiOS & AndroidNon disponible
Contrôle parentalInclusInclusNon disponibleInclusInclusInclusInclusInclusNon disponibleInclusNon disponible
Gest mots de passeInclusInclusNon disponibleInclusInclusInclusInclusInclusInclusNon disponibleNon disponible
VPNInclusInclusInclusInclusInclusInclusInclusInclusInclusNon disponibleNon disponible
Pare-feuInclusInclusInclusInclusInclusInclusInclusInclusInclusInclusNon disponible
Anti-phishingInclusInclusInclusInclusInclusInclusInclusInclusInclusInclusInclus
Anti-ransomwareInclusInclusInclusInclusInclusInclusInclusInclusInclusInclusInclus
Protection identitéSéparemmentInclusInclusInclusInclusInclusInclusInclusNon disponibleNon disponibleNon disponible

Pour ce comparatif antivirus, nos tests ont été réalisés de manière 100% indépendante. Ils prennent aussi bien en compte le niveau de sécurité offert, leurs performances, la qualité et la richesse des fonctionnalités intégrées et les gammes de prix auxquels les éditeurs commercialisent leurs solutions de sécurité.

De plus en plus pointus, perfectionnés et personnalisables à souhait, mais aussi attendus au tournant en ce qui concerne le respect de la vie privée des utilisateurs et les performances, les navigateurs web font face à de nouveaux défis. Au-delà des mastodontes Chrome, Edge et Firefox que l’on ne présente plus, d’autres acteurs, comme Opera, Brave et Vivaldi, se sont progressivement imposés sur le marché. Entre innovation et valeur sûre, quel est le meilleur navigateur en décembre 2023 ?

Le choix de la rédac’
Opera One

Opera One

  • Intégration des fonctionnalités basées sur l’IA pour une navigation intelligente
  • Navigation intuitive grâce au groupement automatique des onglets
  • Une interface épurée, réactive et entièrement personnalisable
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8
Rapide et sécurisé
Brave

Brave

  • Respect et protection de la vie privée
  • Interface et ergonomie soignée
  • Le plus rapide du marché
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9
L’alternative à Chromium
Mozilla Firefox

Mozilla Firefox

  • 100 % développé en interne
  • Fiable, efficace et stable
  • Fonctionnalités d’optimisation de l’interface et de l’expérience utilisateur
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La note Clubic
8
Sommaire

Le classement du meilleur navigateur en novembre 2023 :

  1. Opera
  2. Brave
  3. Mozilla Firefox
  4. Google Chrome
  5. Microsoft Edge
  6. Vivaldi

Alors que les GAFAM ont récemment été appelés à débattre sur l’utilisation raisonnée de l’intelligence artificielle lors de l’AI Insight Forum, les navigateurs web ont d’ores et déjà intégré leur assistant personnel dans leur mouture 3.0. Qu’il s’appelle Leo, Copilot ou Aria, il n’a qu’un but : simplifier et fluidifier la navigation en offrant une expérience utilisateur hors du commun. Qui sait, il pourrait même trouver vos cadeaux de Noël à votre place !

Au rayon des navigateurs, il y a ceux qui veulent moderniser leur image, comme Microsoft qui a récemment intégré Chat GPT 4 à Edge et Opera qui a fait de même avant de rétropédaler pour développer sa propre solution IA. Il y a aussi ceux qui doivent surveiller leurs acquis, tels que Chrome, souvent critiqué pour sa politique de collecte de données personnelles en dépit de sa position dominante sur le marché mondial. Et les autres, qui ambitionnent de révolutionner le concept même de navigation en modifiant les usages, comme Vivaldi et ses onglets empilables.


Quel que soit leur positionnement, les navigateurs doivent offrir le juste compromis entre sécurité, expérience utilisateur, rapidité et confidentialité. Un véritable défi que peu d’entre eux parviennent à relever au fil des mises à jour récurrentes. Et pour cause : plus de personnalisation va de pair avec davantage d’intrusion, tandis que la sécurité paye souvent le prix de la vitesse. Pour vous aider à faire votre choix, nous vous proposons une mise en perspective de six navigateurs compatibles avec tous les systèmes d’exploitation : Google Chrome, Mozilla Firefox, Microsoft Edge, Opera, Brave et Vivaldi.

Google Chrome : la référence

Google Chrome
  • Très bonnes performances
  • Simple et agréable à utiliser
  • Un navigateur bien sécurisé

Complet et fluide, Google Chrome s’impose comme une référence gratuite des navigateurs web et se place en excellente position face à d’autres applications phares comme Mozilla Firefox et Microsoft Edge (ex-Internet Explorer). Pour compléter sa version Windows, Mac et Linux pour ordinateur, la firme californienne propose également une version mobile compatible avec Android et iOS.

Privilégié par plus de 63% des internautes dans le monde, on ne sait plus si Chrome s’adapte aux usages, ou s’il les façonne. Dans un cas comme dans l’autre, le navigateur demeure la référence en matière d’interface, de fonctionnalités et de sécurité.

google chrome interface © clubic.com
Google Chrome – l’interface classique du navigateur web

Débarqué sur le marché de la navigation web en 2008, Google Chrome a rapidement bousculé les standards du moment pour imposer les siens. Considéré comme innovant et plus ouvert que la concurrence de l’époque, le navigateur doit une partie de son succès à des projets et technologies révolutionnaires (V8, Blink, Chromium, cycle de mises à jour rapides) attrayants pour le grand public comme pour les développeurs web.

Ergonomie

Le grand avantage de Chrome réside dans son accessibilité. La fenêtre de navigation s’articule autour d’éléments identifiables d’un seul coup d’œil, pensés pour limiter toute action superflue. On pense à l’Omnibox, introduite par Google en 2008 et reprise par la concurrence, cumulant les fonctions de barre d’adresses et de moteur de recherche. Au fil des années, cette barre de recherche unifiée s’est enrichie d’options favorisant une navigation plus rapide et pertinente. Bémol cependant : les dernières versions de Chrome limitent de plus en plus les réglages liés à la personnalisation des résultats de recherche, obligeant les internautes à synchroniser des éléments de navigation qu’ils pouvaient autrefois exclure de l’autocomplétion.

La page d’accueil / Nouvel onglet personnalisable s’adapte aux habitudes de chacun grâce aux raccourcis pointant vers des sites web fréquemment visités. La barre d’onglets participe également à créer un environnement de navigation confortable, à condition de s’astreindre à une dizaine de pages ouvertes au maximum. Chrome ne proposant d’autres affichages qu’une barre traditionnelle, la multiplication des onglets tronque les titres, au point de rendre l’ensemble illisible.

La bonne ergonomie du navigateur passe enfin par une stabilité irréprochable. Depuis 2008, Google s’est évertué à déployer, à un rythme effréné, des outils compatibles avec les standards du W3C. Une stratégie gagnante pour Google qui a rapidement su séduire les développeurs web. Aujourd’hui, Chrome ne se contente plus de suivre ces standards : il les dicte.

Fonctionnalités

Pour compléter son ergonomie bien pensée, Chrome déploie un arsenal de fonctionnalités contribuant à une expérience de navigation plus aboutie.

La connexion au compte Google – non obligatoire – fait partie des fonctions fondatrices du navigateur. Utile pour retrouver ses données de navigation sur plusieurs appareils (historique, saisies enregistrées, favoris, onglets ouverts), l’option outrepasse son rôle de synchronisation basique pour se fondre dans l’ensemble de l’écosystème Google. On parle ici des applications Google (Drive, Gmail, Meet, Agenda, etc.), mais également d’Android et du Play Store. Le compte facilite par ailleurs le partage de pages web d’un smartphone vers un autre écran (desktop ou mobile) grâce à la fonctionnalité Partager > Envoyer à vos appareils.

Autre morceau important : les efforts fournis pour une gestion des onglets optimisée en dépit des défauts susmentionnés. Disponible depuis 2021 seulement, le regroupement des onglets par catégories et par couleurs organise et clarifie enfin les barres surchargées. À cette option s’ajoute le renommage de fenêtre qui crée artisanalement des espaces de travail thématiques bien distincts.

De manière générale, Chrome s’attache à déployer un environnement de navigation multifonctionnel. Les options de productivité sont nombreuses (lecteur de PDF intégré, listes de contenus à lire plus tard, vidéo PiP, création de lien à partir de texte en surbrillance) et accueillent régulièrement de petites fonctionnalités discrètes, mais toujours bienvenues. En cas d’outils manquants, les internautes trouvent des alternatives sur le Chrome Web Store. Attention, toutefois, aux extensions frauduleuses, dysfonctionnelles et/ou obsolètes.

Sécurité

Outre les ajouts de fonctionnalités et les corrections de bugs, le cycle de mise à jour rapide dont dépend Chrome contribue à renforcer la sécurité du navigateur qui corrige toujours rapidement les failles de sécurité détectées, limitant leur plage d’exploitation. En parallèle, Google n’hésite pas à participer à des programmes du Bug Bounty tels que Pwn2Own afin de traquer les éventuelles vulnérabilités passées entre les mailles du filet.

La sécurité de Chrome repose par ailleurs sur un certain nombre de technologies activement développées. On pense à l’isolation des sites grâce à la Privacy Sandbox, garantes de la protection des données confidentielles (un site A ne peut jamais accéder aux informations saisies sur un site B, et réciproquement), ou encore à l’outil Check-up Sécurité capable de détecter les mots de passe trop faibles, réutilisés et/ou figurant dans des bases de données piratées.

Si menace pour la vie privée il y a, elle ne provient pas tant de l’extérieur que de l’intérieur. On rappelle que Chrome appartient à Google, segment d’Alphabet Inc. dont le modèle économique repose à plus de 80% sur les revenus publicitaires (224,47 milliards de dollars sur un chiffre d’affaires total de 279,8 milliards de dollars en 2021). Ce commerce de données personnelles se révèle d’autant plus lucratif qu’il résulte bien souvent du croisement d’informations issues d’autres services de l’écosystème Google (Gmail, Search, Drive, YouTube, etc.), processus permettant d’identifier clairement un internaute, de dresser son profil détaillé, de lui proposer des annonces très ciblées et de lui suggérer des contenus correspondant strictement à ses centres d’intérêt / d’opinion.

Performances

Les benchmarks réalisés à la rédaction plaçaient jusqu’ici Chrome en très bonne position au regard de ses performances. Mais les résultats plus récents le situent aujourd’hui derrière deux concurrents plutôt inattendus : Brave et Vivaldi.

Dans la pratique, le navigateur reste rapide et fluide, qu’importe le nombre d’onglets ouverts. Une stabilité qu’il doit en partie au sandboxing de ses onglets – en cas de crash, seul plante l’onglet en difficulté, et non le navigateur tout entier.

On lui reproche cependant une consommation souvent excessive de la RAM, en fenêtre active comme en arrière-plan, et ce dès le premier onglet ouvert. Une bévue que l’on peut manuellement corriger grâce au récent économiseur de mémoire, dans les paramètres de performances du navigateur.

Avis

En près de quinze ans d’existence, Chrome est devenu la référence de la navigation web. S’il connaît aujourd’hui encore un succès important et stable auprès d’un public très hétérogène, c’est parce que son évolution s’est inscrite dans un cercle vertueux : respect des standards, attrait des développeurs, participation à l’élaboration des nouveaux standards. Son interface et sa base technologique font aujourd’hui figure de modèle pour la plupart de ses concurrents qui s’en inspire ouvertement, voire les intègrent totalement. On retrouve chez Chrome toutes les fonctionnalités attendues d’un tel monstre du web, génériques comme spécifiques, adaptées aux habitudes et exigences de navigation de chacun.

Mais cette excellence se monnaie à prix d’or, celui des données personnelles des internautes que Google collecte et revend sans se cacher pour nourrir plus de 80% de son chiffre d’affaires.

Lire le test complet du navigateur Google Chrome

Mozilla Firefox : l’alternative à Chromium

Mozilla Firefox
  • 100 % développé en interne
  • Fiable, efficace et stable
  • Fonctionnalités d’optimisation de l’interface et de l’expérience utilisateur

Firefox n’est peut-être pas aussi rapide que Chrome et consorts, mais il n’en reste pas moins un navigateur efficace et fiable. Développée en interne sur tous les fronts, moteurs de rendu et d’exécution JavaScript compris, la solution de Mozilla se veut à la pointe du respect de la vie privée et de la protection de la confidentialité. En témoignent les nombreuses technologies maison intégrées qui contribuent à faire de Firefox un environnement sécurisé (isolation des sites, onglets sandboxés, blocages agressifs des publicités, cookies et traqueurs intersites). Cette liberté d’innovation et d’expérimentation est notamment rendue possible par l’indépendance du projet vis-à-vis de Chromium.

On pourrait éventuellement déplorer le manque de fonctionnalités destinées à approfondir l’expérience de navigation. Un bémol que compense assez efficacement la prise en charge des extensions hébergées sur le store Firefox Browser Add-ons.

Né des cendres de Netscape, Firefox a toujours choisi d’opérer comme contrepoids face aux monopoles successifs d’Internet Explorer et de Chrome. Plaçant la simplicité et la sécurité des données personnelles au cœur de son projet, il a rapidement su séduire la communauté open source.

mozilla firefox interface © clubic.com
Mozilla Firefox – Une interface modernisée semblable à celle de Chrome

Mais son austérité, son manque de fonctionnalités et ses performances en deçà de la concurrence ne lui auront pas permis de rencontrer un public plus élargi. Firefox ne démérite pourtant pas et peut se targuer d’être l’un des seuls navigateurs à développer ses propres moteurs de rendu (Gecko) et JavaScript (SpiderMonkey). Peu vaniteuse, la fondation Mozilla a décidé de s’inspirer des travaux de Google, notamment concernant les agencements d’interface, pour relancer la conquête d’internautes qui gagneraient à l’adopter Firefox.

Ergonomie

Bien qu’aspirant à se détacher de Chrome, Firefox a bien compris qu’il aurait trop à perdre à se positionner en totale opposition au navigateur de Google. En témoigne son interface similaire, bien que plus condensée.

Dans sa configuration d’origine, la barre de navigation de Firefox n’est autre qu’une Omnibox, gérant simultanément adresses URL et requêtes web. Plus surprenant, le navigateur fait appel à Google Search comme moteur de recherche par défaut. Deux choix mûrement réfléchis par Mozilla qui, à travers ces concessions, cherche à séduire respectivement près de 64% d’utilisateurs de Chrome et plus de 90% d’internautes, tous navigateurs confondus, sans bousculer leurs habitudes de navigation.

La fondation fait malgré tout preuve de flexibilité et prend en compte les désidératas d’utilisateurs et utilisatrices farouchement opposés à Google. Libre à chacun de modifier le moteur de recherche par défaut et de détacher les requêtes web de la barre d’adresse dans un champ dédié.

Le confort d’utilisation de Firefox passe aussi par ses nombreux réglages de mise en page. On pense aux options de personnalisation de la barre d’outils, aux paramètres d’affichage de l’écran d’accueil et de la page Nouvel onglet, ainsi qu’à Firefox View, sorte d’historique amélioré facilitant la gestion des onglets récemment fermés sur l’appareil et des pages ouvertes sur les autres équipements connectés au cmême compte Mozilla.

L’ergonomie dont fait preuve le navigateur n’est toutefois pas exempte de défauts. On regrette une très mauvaise gestion du multiprofil qui impose aux internautes de passer par la fonction about:profile pour ajouter plusieurs profils de navigation à Firefox. Le processus implique de sélectionner manuellement un répertoire d’enregistrement des données. Il n’est par ailleurs pas possible de jongler entre les comptes en un seul clic, à l’image de ce que proposent les navigateurs basés sur Chromium.

Fonctionnalités

Rapidement susmentionnée, la synchronisation des données de navigation à l’aide du compte Mozilla permet à chacun et chacune de retrouver son historique, ses favoris, ses identifiants enregistrés, ses onglets ouverts et ses préférences sur n’importe quel autre appareil. On apprécie les efforts de simplicité déployés par Mozilla pour fluidifier le processus de synchronisation sur mobile (QR code à scanner) et créer un écosystème commun à plusieurs services développés par la fondation. Pour rappel, le compte Firefox permet également de se connecter à Mozilla VPN, Firefox Relay, Firefox Monitor et Pocket.

La productivité se heurte cependant à une gestion chaotique des onglets. Malgré la disponibilité d’une barre latérale (meilleure lisibilité des contenus web ouverts sur les appareils synchronisés) et la prise en charge de la sélection multiple, rien ne permet de regrouper clairement les onglets dans des conteneurs distincts.

Pour combler ce type de fonctionnalités manquantes, Firefox est compatible avec un grand nombre d’extensions librement téléchargeables sur la plateforme Firefox Browser Add-ons.

Sécurité

Développement en interne des technologies qui portent Firefox (moteur de rendu et d’exécution JS), cycles de mises à jour rapides (toutes les quatre semaines) proactifs (patchs de sécurité déployés lorsque nécessaire) et automatiques (mises à niveau silencieuses sans intervention requise de la part de l’internaute), transparence sans compromis (licence open source), participation régulière à des programmes de Bug Bounty : Mozilla ne lésine pas sur les moyens mis en œuvre pour garantir la sécurité de son navigateur.

Firefox peut également compter sur des fonctionnalités connexes dédiées au renforcement de la sécurité des données privées. Parmi les technologies déployées, on pense aux options classiques que sont la navigation privée, le bloqueur de cookies / traqueurs activé par défaut, l’anti-mineur de cryptomonnaies, la protection anti-fingerprinting la fonction SmartBlock (remplacement des pisteurs cachés dans des pages web par de faux traqueurs de manière à protéger durablement les données personnelles et préserver la mise en page des contenus malgré le blocage du suivi intersites), ou encore à l’intégration récente de l’ECH (client chiffré Hello).

On s’étonne toutefois que la collecte et le traitement des données de navigation et du compte utilisateur soient par défaut activés dans Firefox à des fins d’analyses techniques et de recommandations personnalisées. Deux options que l’on peut manuellement désactiver dans les paramètres du navigateur (about:preferences#privacy) et sur la page web des réglages du compte.

Performances

Sur le papier, Firefox est à la traîne, et de loin, dans la liste des navigateurs classés selon leurs performances. Nos différents tests pratiques nous ont cependant démontré que l’expérience utilisateur s’en trouve très peu impactée sur des configurations matérielles et logicielles moyennes.

A contrario, le navigateur de Mozilla se montre plus économe en ressources que certains concurrents très rapides. Parmi les explications possibles : le blocage des publicités (dont pre-roll) et le déchargement automatique des onglets inactifs.

Avis

Si la sécurité de vos données doit primer sur tout le reste, c’est assurément vers Firefox qu’il faut vous tourner. Son cycle de mises à jour rapide, ses technologies indépendantes de Chromium et ses paramètres avancés dédiés au renforcement de la protection de la vie privée en font un allié idéal pour qui souhaite écumer le web sans craindre la monétisation d’informations personnelles à son insu.

Bien que ses fonctionnalités en accès libre soient plus rudimentaires que celles proposées par la concurrence, on peut les estimer suffisantes dans le cadre d’une navigation classique. En cas de besoins plus spécifiques, Mozilla propose un ensemble de services Premium s’intégrant au navigateur de manière fluide (VPN, alias mail). Un modèle économique qui permet à la fondation de poursuivre le développement de son navigateur en toute transparence.

Lire le test complet du navigateur Mozilla Firefox

Microsoft Edge : la revanche de Microsoft

Microsoft Edge
  • Intégration imminente de l’IA ChatGPT et DALL-E
  • Compatibilité avec les extensions Chrome
  • Espaces de travail appréciables en travail collaboratif

Microsoft Edge revient en force avec l’annonce de l’intégration de l’intelligence artificielle directement dans le navigateur web iconique de Windows. Continuant de proposer des fonctionnalités résolument tournées vers le grand public comme le mode enfant, ou bien celui pour protéger facilement sa vie privée, le navigateur se fait une place dans les meilleurs logiciels de sa catégorie.

Pendant longtemps, Microsoft a pensé pouvoir revenir sur le devant de la scène en travaillant d’arrache-pied sur la compatibilité de son navigateur avec le reste du web. Après l’échec cuisant d’une première version d’Edge basée sur des moteurs de rendu et JS maison (EdgeHTML et Chakra), l’entreprise a finalement jugé plus pertinent de basculer sur Chromium.

microsoft edge interface © clubic.com
Microsoft Edge remplace Internet Explorer et se base désormais sur Chromium

Un renversement de situation bénéfique pour Edge qui s’est assuré une stabilité et une compatibilité parfaite avec le web tout en mettant en place une transition douce pour aider les internautes à passer de Chrome au navigateur de Microsoft sans douleur.

Ergonomie

Edge, Chrome, même combat. D’une part parce que les deux navigateurs font appel à une base commune, Chromium, d’autre part parce que leur interface et leur prise en main sont presque identiques en tous points. L’objectif de Microsoft est sans équivoque : se donner tous les moyens pour concurrencer le numéro un du web, quitte à se détourner de ses propres technologies et innovations au profit d’initiatives ayant déjà fait leur preuve auprès de plus de la moitié des internautes dans le monde.

Au-delà des très nombreuses similitudes d’environnement et d’expérience utilisateur entre Edge et Chrome, le navigateur intègre ça et là quelques éléments d’interface qui lui sont propres, pensés pour renforcer l’ergonomie générale du logiciel. Le menu d’actions de l’onglet, épinglé dans le coin supérieur gauche, regroupe tous les outils nécessaires à une gestion maîtrisée des pages ouvertes, l’écran d’accueil personnalisable se mue en tableau de bord au service d’une navigation plus fluide, les raccourcis vers les plateformes associées à Microsoft 365 facilitent l’accès aux applications de l’entreprise.

En filigrane transparaît la volonté de créer un environnement de bureau unifié, où Edge serait une composante à part entière de l’écosystème hybride (local/en ligne, personnel/professionnel) imaginé par Microsoft, du système d’exploitation au stockage en passant par la bureautique et la sécurité informatique. Dans cette logique d’intégration verticale, le navigateur s’appuie sur Bing comme moteur de recherche par défaut.

Fonctionnalités

Edge synchronise les données de navigation à l’aide du compte Microsoft, également utilisé pour s’authentifier sur Windows 10/11 et Microsoft 365. Une fois encore, l’entreprise insiste sur la complémentarité de ses produits grâce aux passerelles établies par des identifiants communs aux services Microsoft. Du point de vue de l’internaute, ce système d’authentification unique harmonise et fluidifie l’expérience utilisateur (accès simplifiés aux applications locales et en ligne, synchronisation de l’environnement et de ses contenus sur plusieurs appareils).

L’expérience de navigation en tant que telle profite d’options déployées à des fins d’optimisation des activités en ligne. Les onglets bénéficient du regroupement par catégories et par couleur, les Collections recueillent liens à consulter ultérieurement et notes personnelles que l’on exporte facilement vers les applications de la suite Office, le traducteur instantané transcrit efficacement tout ou partie des contenus étrangers dans la langue du système.

Edge marque un peu plus la distance avec des outils dédiés au travail hybride et collaboratif, sujet sur lequel Microsoft se penche plus intensément que la concurrence. On pense à Drop, outil de partage de fichiers synchronisé sur l’ensemble des appareils connectés à un même compte, ou aux espaces de travail Workspace, permettant à plusieurs collaborateurs de participer à des sessions web communes.

2023 signe par ailleurs le déploiement grand public de l’IA dans Edge avec Copilot (conversations en langage naturel) et Image Creator (création d’illustrations à partir d’une définition texte). Une presque première, alors que de tous ses rivaux, seul Opera propose un module de chat basé sur l’IA générative en version stable.

Sécurité

Bien de Microsoft délègue le développement des moteurs de rendu et JS aux équipes de Google, l’entreprise participe activement au développement du projet. Ici, Chromium ne sert pas simplement de support à Edge, il y est totalement intégré. Par conséquent, le navigateur reçoit mises à jour majeures et patchs de sécurité au moment exact où ils sont déployés sur la version stable de Chromium, soit en même temps que Chrome.

La sécurité des internautes passe également par la mise à disposition d’outils dédiés à la préservation de la vie privée et des informations confidentielles (protection contre le suivi en ligne, SmartScreen, mode de sécurité renforcée). Officialisé en mai 2022, le VPN Secure Network devrait bientôt faire son apparition sur Edge, suivant un modèle similaire à celui d’Opera VPN.

Malgré tous ces aspects dressant le profil d’un navigateur concerné par le respect des données confidentielles et le caractère privé des activités en ligne, impossible de faire l’impasse sur deux paramètres peu reluisants. Le navigateur appartient à Microsoft et s’intègre à un écosystème de services et applications liés les uns aux autres. Si, en apparence, les informations personnelles ne fuitent pas, ou peu, par l’intermédiaire d’Edge, elles seront de toute évidence collectées, recoupées et traitées par Bing, Microsoft 365 ou Windows. À titre indicatif, les revenus publicitaires de Microsoft Corporation s’élevaient à 8,53 milliards de dollars en 2021 pour la seule recherche en ligne. L’entreprise aurait bien tort de se priver de pister ses utilisateurs.

Performances

Au coude à coude avec Chrome, les performances d’Edge frisent l’excellence. Le navigateur fait preuve d’une stabilité remarquable et témoigne d’une rapidité exemplaire. Edge refuse cependant de se reposer sur ses acquis et embarque quelques fonctionnalités dédiées à l’amélioration des performances générales du logiciel ainsi qu’à l’économie des ressources du système (veille automatique des onglets inactifs, mode d’efficacité pour les PC portables).

Avis

En s’inspirant ouvertement de Chrome et en déléguant le développement de sa base technologique aux équipes de Chromium, Microsoft a pris une décision décisive pour l’avenir d’Edge. Aujourd’hui, l’entreprise peut se vanter d’éditer un navigateur rapide, stable, truffé de fonctionnalités et parfaitement intégré à un écosystème de services et d’applications utilisés par les particuliers comme les professionnels. On en oublierait presque les déboires connus par Internet Explorer et Edge Legacy.

Hélas, si Edge cumule de nombreuses qualités, on lui reproche les mêmes défauts que ceux que l’on fustige chez Chrome, à savoir la collecte et le traitement des données personnelles à des fins de monétisation. Un modèle économique d’autant plus problématique qu’il repose sur le croisement d’informations issues de différents services détenus par Microsoft.

Lire le test complet du navigateur Microsoft Edge

Opera : rapide et riche en fonctionnalités

Opera One
  • Intégration des fonctionnalités basées sur l’IA pour une navigation intelligente
  • Navigation intuitive grâce au groupement automatique des onglets
  • Une interface épurée, réactive et entièrement personnalisable

Opera One est la nouvelle version du navigateur Opera, qui a été récemment lancée après une courte période d’accès anticipé. Cette version réinvente la manière dont nous interagissons avec notre navigateur en intégrant des fonctionnalités intelligentes et une conception modulaire. Cette approche permet une navigation plus fluide en adaptant automatiquement le contenu de l’interface en fonction du contexte.

Initialement basé sur son propre moteur de rendu Presto, Opera a finalement rejoint le club Chromium en 2013, las de se heurter à une compatibilité imparfaite des pages web. Une décision jugée néfaste par une toute une catégorie d’internautes, décelant dans ce changement de direction un appauvrissement du navigateur, considéré jusqu’alors comme un outil de choix pour les utilisateurs avancés.

opera interface © clubic.com
Opera se distingue par sa barre latérale d’accès rapides à gauche

Opera a toutefois décidé de modifier quelque peu l’affichage de son navigateur afin de proposer un environnement plus flexible et riche en fonctionnalités spécifiques, destiné à répondre aux exigences les plus pointues. En 2023, il profite d’une seconde refonte et devient Opera One.

Ergonomie

Également basé sur Chromium, Opera One a fait le choix d’une organisation d’interface légèrement différente de celle de Chrome et Edge avec l’intégration d’une barre latérale. Un parti pris plutôt ingénieux puisque ce volet centralise divers raccourcis vers des fonctionnalités dédiées à l’amélioration et à l’accélération de la navigation. Le navigateur se positionne d’emblée comme un outil multifonctionnel, capable de prendre en charge diverses tâches quotidiennes (organisation des espaces de travail, messageries sociales, gestion multimédia, accès rapides aux favoris, historique et paramètres).

En dehors de ce trait de caractère spécifique, Opera fait état d’une UI et d’une UX éprouvées par des années de domination Chromium. Barre d’onglets, Omnibox, raccourcis classiques de navigation et fenêtre principale s’articulent selon un modèle connu et reconnu, tant et si bien que les internautes appréhendent très naturellement la prise en main du navigateur. Le seul point pouvant éventuellement perturber un public très habitué à Chrome, Edge ou Firefox concerne l’emplacement du menu d’accès aux paramètres généraux d’Opera One. D’ordinaire niché dans le coin supérieur droit des interfaces de navigation, ce menu se trouve ici à gauche, derrière le logo O.

Le vrai gros point faible d’Opera réside dans sa propension à mettre en avant un nombre important de sites web partenaires de l’entreprise, aussi bien dans la barre latérale que sur l’écran d’accueil. Mêlées aux fonctions réellement utiles et aux pages web épinglées manuellement par l’utilisateur, ces plateformes sponsorisées parasitent une navigation rapide que l’on souhaiterait pertinente et plus lisible.

Fonctionnalités

Le navigateur se démarque de ses concurrents avec la mise en place d’espaces de travail. À la manière de bureaux virtuels, ils permettent aux internautes d’organiser leurs activités en ligne par thèmes. Les espaces cohabitent dans une même fenêtre de navigation, et l’on bascule de l’un à l’autre d’un simple clic. On lui doit aussi une très bonne gestion des onglets en îlots, organisation qui regroupe automatiquement les pages web ouvertes à partir d’une page mère.

Toujours en quête d’optimisation de la productivité, Opera One cumule quelques fonctionnalités classiques comme un outil de capture d’écran lié à la molette de la souris, ainsi qu’un module pop-up de recherche (lancer instantanément une requête web à partir d’une sélection). Les Pinboards regroupent un ensemble de notes personnelles, liens, documents que l’on organise et que l’on archive sur un modèle proche de celui de Pinterest. L’agrégateur de plateformes de streaming audio centralise les comptes des utilisateurs et utilisatrices au même endroit. En revanche, alors que la fonction de partage et de synchronisation Flow ne fonctionne plus.

En cas de fonctionnalités manquantes, utilisateurs et utilisatrices profitent de la compatibilité du navigateur avec les extensions du Chrome Web Store.

L’intégration de l’intelligence artificielle avec ChatGPT, ChatSonic et Aria, agent conversationnel maison, en fait l’un des tout premiers navigateurs à prendre le virage de l’IA. Tout n’est pas parfait concernant Aria, mais le chatbot a le mérite d’exister et l’on est en droit d’espérer de nettes améliorations à venir (sources explicites, respect du moteur de recherche choisi par l’internaute, réponses plus précises).

Depuis quelque temps maintenant, Opera One tente de s’affirmer auprès d’un public plus exigeant en matière de confidentialité et familier du web décentralisé. À cet effet, le navigateur embarque son propre VPN (protection des connexions établies depuis Opera seulement), dispose d’un portefeuille de cryptomonnaies (essentiellement compatible ETH et NFT) et prend en charge le protocole P2P IPFS.

Sécurité

En apparence sérieux concernant le respect de la vie privée de ses utilisateurs (VPN, bloqueurs de publicités et de traqueurs, mise à niveau automatique vers HTTPS, tendance à la décentralisation du web), Opera One cache quelque peu son jeu.

Avant toute chose, il nous semble important de préciser que le VPN intégré au navigateur n’en est pas vraiment un. La sécurité des connexions n’étant assurée que par un chiffrement standard HTTPS/TLS et non par un protocole VPN, il s’agit d’un simple proxy recourant aux DNS de Google.

On s’interroge toutefois sur la collecte et le traitement des données des internautes, ainsi que le manque de transparence d’Opera vis-à-vis de ces procédés. À la lecture de la politique de confidentialité du navigateur, on apprend que l’entreprise attribue à chaque utilisateur un identifiant personnel liant leur profil à leurs activités en ligne, ainsi qu’à l’ensemble des services d’Opera qu’ils sollicitent. La collecte des statistiques d’usages étant activée par défaut, il sera judicieux de la désactiver au cas où l’entreprise décide de dresser un profil très détaillé – et très lucratif – des habitudes de navigation des internautes et de leur utilisation des services d’Opera.

Les risques courus par les données personnelles nous semblaient d’autant plus conséquents que le navigateur Opera One et son VPN appartenaient à un fonds d’investissement privé chinois. Cependant on salue les efforts de la société qui, depuis octobre 2022, a racheté ses parts.

Performances

Les benchmarks réalisés au cours de nos différents tests confirment qu’Opera One est un navigateur rapide et stable. À l’usage, les seuls ralentissements gênants auxquels nous avons été confrontés découlaient de l’activation d’OperaVPN (peu de localisations et de serveurs). On apprécie par ailleurs la mise en veille automatique des onglets inactifs qui permet de soulager la mémoire du PC.

Avis

Il va sans dire qu’Opera One brille par la richesse de ses fonctionnalités et sa mise en page pratique. La barre latérale se positionne comme élément fort d’une interface regroupant à portée de clics tous les outils utiles à une navigation hétérogène et quotidienne. Les espaces de travail facilitent la segmentation des activités en ligne, la prise en charge de l’IA rend la navigation plus rapide et intuitive, l’intégration d’un VPN gratuit et illimité confère au navigateur un atout presque inexistant chez la concurrence.

Opera souffre toutefois d’un défaut non négligeable : son manque de transparence générale. Le navigateur collecte, traite et exporte les données personnelles d’internautes identifiés à l’aide d’un token unique alors même qu’il se revendique sécurisé et respectueux de la vie privée. On regrette par là même que le VPN intégré n’en soit pas vraiment un, mais un simple proxy chiche en localisations et faisant appel aux DNS Google.

Lire le test complet du navigateur Opera One

Brave : une nouvelle approche du web

Brave
  • Respect et protection de la vie privée
  • Interface et ergonomie soignée
  • Le plus rapide du marché

Brave se positionne comme le gardien de votre confidentialité sur le web. Doté d’un bloqueur de publicités et de traqueurs intégré, ce navigateur vous assure une navigation respectueuse de votre sphère privée. Mais Brave ne s’arrête pas là : il brille également par ses performances élevées, surpassant Google Chrome en vitesse d’affichage des pages jusqu’à trois fois. Multiplateforme, Brave est accessible sur Windows, macOS, Linux, Android et iOS, facilitant ainsi son adoption sur l’ensemble de vos appareils.

Encore très jeune, Brave n’a pourtant pas tardé à se faire une excellente réputation sur le marché de la navigation web. Créé par Brendan Eich, ex-PDG de Firefox et inventeur du JavaScript, ce navigateur a suscité l’engouement dès son annonce en 2016.

brave interface © clubic.com
Brave se base sur Chromium en misant sur la sécurité et la confidentialité

Bien que basé sur Chromium, Brave s’attache à respecter ses principes fondateurs, à savoir la protection des données personnelles de ses utilisateurs, un nouveau système de rémunération équitable basé sur un modèle publicitaire validé par les internautes et l’accélération du chargement des pages web en dépit du blocage des dispositifs de suivi des activités en ligne.

Ergonomie

Proposer une expérience web rapide et réellement respectueuse de la vie privée sans bousculer des habitudes de navigation dictées de longue date par Google : voilà le credo de Brave. En optant pour une base Chromium, le navigateur déroge peu aux schémas structurels et ergonomiques ayant fait leurs preuves avec Chrome et consorts. À l’exception de quelques modulations d’ordre esthétique, son interface s’articule de façon très classique autour d’une fenêtre d’affichage surmontée d’une barre d’onglets, d’une Omnibox et d’une barre de favoris.

Toutefois, là où ses concurrents s’astreignent à mettre en avant des outils visant à augmenter l’expérience de navigation d’un point de vue pratique, Brave préfère pousser des options dédiées au renforcement de la vie privée, et c’est tout à son honneur. La fameuse Omnibox fait par défaut appel au moteur de recherche maison Brave Search, et l’on accède en un clic aux paramètres de blocage des publicités, traqueurs et cookies grâce au raccourci Brave Shields épinglé dans la barre d’adresse.

L’écran d’accueil et la page Nouvel onglet contribuent par ailleurs au confort de navigation grâce à leur affichage façon tableau de bord. On y trouve notamment des liens rapides redirigeant vers les sites web fréquemment visités, un accès direct au programme des récompenses Brave, ainsi qu’un certain nombre de données résumant l’impact de Brave sur les performances de la navigation et la protection des informations personnelles (nombre de balises et pubs bloquées, quantité de bande passante économisée, temps de chargement des pages gagné).

Fonctionnalités

Autant Brave se différencie assez peu de ses concurrents dans sa prise en main, autant il se détache clairement du peloton Chromium avec l’intégration de fonctionnalités inédites, très ouvertement orientées respect de la vie privée.

Les boucliers Brave (ou Global Shields) bloquent automatiquement les balises, publicités, dispositifs de capture d’empreinte, scripts et cookies intersites. Les internautes peuvent appliquer ces paramètres à l’ensemble des pages web qu’ils consultent, ou lever les restrictions sur les sites de leur choix. Le compteur intégré offre un aperçu du nombre d’outils de pistage bloqués par le navigateur.

Le programme Brave Rewards propose de reprendre le contrôle sur le type et le nombre d’annonces que l’on accepte de voir. Les revenus générés sont en partie reversés aux utilisateurs qui les stockent dans le navigateur sous forme de jetons crypto BAT et peuvent les échanger à tout moment contre d’autres devises, ou les reverser aux créateurs de contenus web qu’ils soutiennent.

En choisissant de pousser son moteur de recherche, Brave Search, basé sur un index 100% indépendant, le navigateur s’évertue à garantir l’impartialité des réponses aux requêtes.

Brave embarque enfin d’autres outils développés pour renforcer la confidentialité des échanges et promouvoir l’ouverture du web. On pense à Brave Talk, messagerie instantanée chiffrée de bout en bout, ou encore à l’intégration d’un crypto-wallet compatible Ethereum et Solana.

Sécurité

On l’aura bien compris, la sécurité des internautes est au cœur des travaux de Brave. Outre les fonctionnalités évoquées ci-dessus, le navigateur développe, seul ou en partenariat, un certain nombre de technologies spécifiquement dédiées au renforcement de la protection des informations personnelles sans sacrifier la fluidité de la navigation. On peut ici citer Brave VPN, le mode de navigation Forgetfull, ou encore SugarCoat, un ensemble de scripts mis au point avec l’aide de l’université de San Diego dans le but de stabiliser le chargement des pages web en dépit de l’activation des bloqueurs de traqueurs, souvent responsables de crashs et problèmes d’affichage.

Brave peut également se targuer d’une collaboration active avec Unstoppable Domains, permettant au navigateur d’offrir un accès direct à des dizaines de milliers de sites web décentralisés, sans nécessiter de changer manuellement de DNS.

Brave prend enfin à contrepied le traditionnel compte utilisateur pour en proposer une version plus sécuritaire. Alors que la plupart des navigateurs existants stockent tout ou partie des éléments synchroniser sur des serveurs, Brave préfère miser sur le local uniquement. Ne cherchez donc pas à créer un compte sur Brave, il vous sera seulement possible de configurer un profil local et de synchroniser temporairement vos données de navigation entre deux appareils à l’aide d’un QR code.

Performances

Brave, plus rapide que la concurrence ? La réponse est un grand OUI. Au regard des différents benchmarks réalisés pour nourrir notre avis et de notre expérience ressentie lors de notre test général, le navigateur est indiscutablement plus rapide que Chrome, Firefox, Edge ou Opera. Des performances que l’on peut imputer au blocage automatique des publicités et autres traqueurs dont le chargement habituel pèse sur les délais d’affichage complet des pages web.

Avis

Riche en fonctionnalités, respectueux de la vie privée à l’extrême, s’astreignant à proposer une expérience de navigation rapide et basée sur une répartition équitable des revenus publicitaires générés, Brave fait aujourd’hui partie des navigateurs les plus innovants, tant concernant les services proposés (Brave Search, Talk, Rewards, Shields, VPN) qu’en termes de philosophie appliquée (décentralisation, indépendance).

On regrette toutefois les quelques entorses sporadiques à sa quête de transparence, la dernière en date concernant l’installation forcée et cachée de son VPN. On espère également que Brave puisse un jour s’émanciper définitivement de Chromium pour offrir à ses utilisateurs un projet intégralement indépendant et de confiance.

Lire le test complet du navigateur Brave

Vivaldi : la solution ultime pour les power-users

Vivaldi
  • Fonctionnalités de Productivité
  • Personnalisation de l’Interface Utilisateur
  • Respect de la Vie Privée

Vivaldi est un navigateur fiable, performant et très complet pour celles et ceux à la recherche de fonctionnalités singulières ou simplement novatrices. Un logiciel à tester absolument, notamment par les power users et les utilisateurs avides de productivité et d’efficacité.

Conçu par des anciens d’Opera à partir de 2015, Vivaldi est donc un navigateur relativement récent. Pourtant, il s’agit à n’en pas douter du plus complet et personnalisable du marché.

Vivaldi navigateur
Vivaldi – Basé sur Chromium, le navigateur est bourré d’options (peut-être trop ?)

Le logiciel, qui va depuis peu au-delà du simple navigateur web, ne manque pas d’outils et pourrait au premier abord faire un peu peur. Pourtant, que vous le laissiez dans sa configuration originale ou que vous mettiez les mains dans ses options pour le personnaliser à votre convenance, nul doute que vous serez satisfait de votre expérience. Et ce aussi bien sur desktop (Windows, macOS et Linux) que sur Android.

Ergonomie

Si Vivaldi semble ressembler à n’importe quel navigateur au premier coup d’œil, il n’en est rien. Car au sein de ses riches paramètres, le navigateur propose énormément d’options pour totalement personnaliser son interface. Il est notamment possible d’ajouter/supprimer/déplacer le moindre bouton ou entrée dans les menus et barres, tandis que de nombreux outils/sites web/applis peuvent être mis dans la barre latérale. La gestion des thèmes est également poussée, et on appréciera notamment que les couleurs de l’interface s’adapte aux sites visités ou aux heures de la journée.

Les onglets, véritable cheval de bataille du logiciel depuis son lancement, peuvent également être déplacés où bon vous semble, et surtout adopter différents comportements et méthodes d’empilement. À l’inverse, Vivaldi reprend certains éléments communs à la concurrence, comme la barre d’adresse/barre de recherche, ou encore le Speed Dial d’Opera. Des raccourcis clavier, mais aussi souris, ou encore des chaînes de commandes permettent également de réaliser des centaines d’actions de manière efficace.

Soucieux de ne pas faire paniquer les nouveaux venus avec trop d’outils, Vivaldi propose depuis peu une première fenêtre de configuration afin de choisir entre trois profils qui intègrent ou non certaines des fonctionnalités avancées. Bienvenue.

Vivaldi a aussi bien pensé la version mobile de son navigateur, qui propose notamment des onglets. Les données et onglets entre desktop et Android peuvent être synchronisés et une fois encore bien des options pour gérer le comportement et l’ergonomie de la solution sont là.

Fonctionnalités

Beaucoup de fonctionnalités ont été évoquées dans la partie Ergonomie, et pourtant il en reste énormément à lister. Parmi les plus récentes, Vivaldi a tout simplement intégré à son navigateur des solutions email, calendrier et flux RSS complètes. De quoi se passer d’applications tierces et presque tout faire depuis le navigateur. D’autant que ce dernier propose aussi un système de prise de notes, un mode lecture, une liste de lecture et des classiques souvent plus complets qu’ailleurs, comme l’historique.

Tout cela est une fois encore hautement personnalisable dans les options. Les utilisateurs à la recherche de productivité voudront également créer des chaînes de commandes. Il s’agit tout simplement de créer des suites d’actions et de les lier à un bouton ou un raccourci pour réaliser rapidement des tâches qui prendraient normalement plusieurs clics.

Il en reste un peu, je vous le mets ? Il est possible de partager une URL via QR code, une horloge avec support de la méthode Pomodoro est intégrée, des outils de capture d’écran et de modification des pages sont là et une fenêtre de commandes rapides permet de presque tout atteindre dans le navigateur depuis une simple barre. Ne manque peut-être qu’un VPN pour être parfaitement complet.

Sécurité

Bien que basé sur Chromium, Vivaldi essaye au maximum de se détacher de Chrome et de la mainmise de Google sur les données utilisateurs. La volonté de respecter la vie privée des utilisateurs est l’une des priorités des développeurs. Ainsi, outre son bloqueur de trackers, de pop-up et même de cookies intégré, le logiciel propose également un outil de traduction intégré en partenariat avec Lingvanex.

Vivaldi promet aussi que toutes les données envoyées à ses serveurs via un profil Vivaldi.net sont chiffrées. On relèvera aussi que certaines fonctionnalités répandues, comme l’autocomplétion durant la recherche (Bing étant d’ailleurs sélectionné par défaut), sont désactivées de base afin d’éviter de fournir trop de données à Google ou d’autres.

Les mises à jour de l’application sont régulières, automatiques et rapides pour notamment corriger les failles découvertes dans Chromium, et de nombreuses options pour autoriser ou non des accès aux sites sont là. On regrettera peut-être simplement que le gestionnaire de mots de passe soit sécurisé via la même méthode de sécurité que l’OS, et non avec un mot de passe maître différent.

Performances

Malgré sa lourdeur apparente, Vivaldi se montre très performant. S’il n’est pas aussi rapide que ses concurrents principaux sur quelques points, on parle ici de quelques micro secondes que la plupart des utilisateurs ne remarqueront pas. Quelques bugs sur certains sites web spécifiques font également partie du passé.

Avis

Comme dirait l’autre, « il ne lui manque que la parole ». Plus sérieusement, difficile de revenir à un autre navigateur après avoir essayé et surtout configuré au millimètre Vivaldi. Toujours plus riche et complet à chaque mise à jour – et ce sans tomber dans l’excès ou les fonctionnalités gadget -, le browser est redoutable pour améliorer la productivité et avoir l’impression d’utiliser un navigateur qu’on aura conçu soit même sur-mesure.

Les équipes proposent toujours plus d’outils convaincants pour se passer de la concurrence et d’outils tiers, et notamment s’émanciper de Google, tandis qu’il s’agit d’un véritable paradis pour les power-users.

Lire le test complet du navigateur Vivaldi

Quelques extensions à installer

L’ensemble des navigateurs prend en charge les extensions. Après un restriction initiale de la part de Google, les navigateurs Chromium peuvent désormais accueillir celles du Chrome Web Store. De son coté Firefox a revu l’architecture des ces add-ons historique pour se baser sur la même technologie. Toutefois, pour les installer il faudra passer par le site de Mozilla.

Pour une meilleure productivité

Chez Clubic, on passe la plupart du temps dans un navigateur, alors autant rendre ce dernier optimisé aux petits oignons pour être davantage productif au quotidien. Voici quelques perles

Mercury Reader
  • Un lecteur pour vos articles en ligne
  • Une interface sobre et sans habillage
  • Partage sur les réseaux et sur Kindle

Mercury Reader est une extension disponible en téléchargement gratuit sur le Chrome Web Store. Développée sur la base d’un analyseur syntaxique, celle-ci permet d’épurer l’affichage d’articles sur le web pour masquer toutes les distractions (notamment publicitaires) mais aussi d’exporter du contenu sur les appareils Kindle. Une extension au fonctionnement inégal mais qui enchantera assurément les grands lecteurs.

CrxMouse
  • Des raccourcis de navigation à la souris
  • De nombreux gestes pré-configurés
  • Support de la mollette de défilement

CrxMouse est une extension pour Google Chrome qui permet d’éditer et d’utiliser des raccourcis gestuels à l’aide d’une souris d’ordinateur. Pour ce faire, l’utilisateur dessine sur la page un motif permettant de déclencher une action dans le navigateur. Utile et simple à utiliser, cette extension améliore la productivité et l’ergonomie de la navigation au quotidien dans Google Chrome.

Wikiwand: Wikipedia Modernized
  • Une présentation simple et élégante
  • Un Wikipédia plein écran
  • Interface personnalisable

Wikiwand est une extension Chrome et Firefox qui permet d’accéder au contenu de Wikipédia en profitant d’une interface à la fois moderne et personnalisable.
Disponible en téléchargement gratuit, ce logiciel présente des fonctionnalités intéressantes pour partager du contenu, passer d’une langue à une autre ou encore modifier l’affichage du contenu. Une extension qui ne se révèle pas indispensable mais qui plaira assurément aux amateurs de Wikipédia.

Pour les étudiants

Le navigateur web est souvent l’outil principal et indispensable de l’étudiant. Avec ce simple logiciel, nos futurs diplômés peuvent à la fois enrichir leurs connaissances, apprendre une quantité faramineuse d’informations mais aussi réaliser la plupart de leurs travaux.

LanguageTool
  • Correction instantanée
  • Suggestions pour améliorer le style d’écriture
  • Nombreuses extensions pour une meilleure intégration

LanguageTool est un outil conçu pour améliorer l’écriture en fournissant une correction grammaticale précise et complète. Grâce à sa capacité à détecter les erreurs grammaticales courantes et à proposer des suggestions de reformulation contextuelles, le correcteur permet aux utilisateurs de renforcer la qualité et l’exactitude de leurs textes. Avec son support multilingue et ses fonctionnalités de vérification avancée, c’est un allié précieux pour tous ceux qui cherchent à faire progresser leur écriture dans différentes langues et à développer leurs compétences en rédaction. Si les fonctionnalités de base sont gratuites, l’utilisateur peut adhérer à son service d’abonnement pour bénéficier d’options complémentaires. LanguageTool est disponible en ligne, sur Windows, macOS et sous forme d’extension pour les navigateurs web.

ProWritingAid – Extension
  • Aide à la rédaction
  • De nombreuses options selon le style de document
  • Langue anglaise uniquement

Destinée aux étudiants devant rédiger un document en anglais, ProWritingAid permet de non seulement corriger les fautes de grammaire mais également d’améliorer le style d’écriture en évitant par exemple les répétitions ou les phrases trop longues.

Tab Session Manager – Extension
  • Gestion des onglets par groupe
  • Gestion facilitée dans l’extension
  • Sauvegarde cloud, fonctionne avec l’extension Chrome

Tab Session Manager pour Mozilla Firefox vous permet de conserver tous les onglets ouverts sous la forme d’un groupe, afin de ne plus perdre la moindre information durant ses recherches.

Pour renforcer votre vie privée

On l’a vu, plusieurs navigateurs embarquent désormais par défaut des bloqueurs de trackers. Certains vont plus loin en proposant l’intégration de Tor comme Brave ou un VPN, comme Opera. La vie privée peut cependant être protégée par d’autres aspects

FlowCrypt : si vous utilisez Gmail alors n’hésitez plus, installez FlowCrypt ! Cette extension permet de chiffrer les messages avec une gestion des clés publiques/privées. Mais aussi, à l’instar de Proton Mail, il est possible de sécuriser le message avec un mot de passe. Le destinataire n’utilisant pas le chiffrement PGP n’aura qu’à saisir ce dernier pour déchiffrer l’email. Cerise sur le gâteau, il y a une app sur Android. Et le service gère les emails alias.
– Téléchargez FlowCrypt pour Chromium
– Téléchargez FlowCrypt pour Firefox

Privacy Badger : éditée par l’Electronic Frontier Foundation, c’est la référence des outils anti-tracking pour un surf plus sécurisé. Si certains navigateurs embarque des outils similaires, ce n’est pas le cas de Google Chrome.
– Téléchargez Privacy Badger pour Chromium
– Téléchargez Privacy Badger pour Firefox

Une course lancée il y a près de 30 ans

À ses tous premiers balbutiements, le Web était dominé par Netscape dès le milieu des années 90. Microsoft a toutefois réussi à imposer Internet Explorer dans le courant des années 2000. Mais c’était sans compter sur l’arrivée de Google en septembre 2008. Deux ans seulement plus tard, le géant du web avait redistribué les cartes du marché en se distinguant d’emblée par un navigateur à la fois rapide, sécurisé et plus respectueux des standards.

À en juger par les chiffres de Statcounter portant sur les plateformes desktop pour le mois de juin 2022, Google Chrome truste pas moins de 66,16% de parts de marché. Microsoft Edge se trouve loin derrière en seconde position à 10,12%. Il est pourtant livré par défaut avec Windows 10 et WIndows 11. Comme quoi les habitudes ont la vie dure ! Uniquement disponible sur macOS, Safari revendique la troisième place à 9,14% devant Firefox avec un taux d’adoption de 7,66%. Au cinquième rang nous retrouvons Opera à 2,8% de parts de marché.

Si nous comptabilisons en plus les plateformes mobiles (smartphones et tablettes). Safari empiète largement sur Chrome grâce à iOS avec 19,2% de part de marché contre 64,98% chez Google. Le navigateur de Mozilla tombe à 3,26% et celui de Samsung fait soudainement son apparition (2,85%). Il se place d’ailleurs devant Opera.

web browser navigateur
Les navigateurs Web, une course sans fin – Toujours plus rapides, toujours plus fonctionnels

Pour Microsoft, il ne suffit donc plus de proposer Edge par défaut sur Windows. Google n’hésite pas à faire la promotion de Chrome sur son moteur de recherche et avec quelque 90% de parts de marché sur ce secteur, sa base d’utilisateur a vite augmenté. Plus personne, donc, n’hésite à installer son navigateur favori. Et ils sont même de plus en plus nombreux à utiliser, deux, voire trois ou quatre navigateurs web en fonction de leurs besoins et de leurs terminaux. Sécurité, légèreté, rapidité, synchronisation des données, ils offrent des usages variés selon leurs points forts.

Pour en mesurer leurs performances, nous avons réalisé un ensemble de test avec des outils de benchmark disponibles à tous en ligne. Speedometer teste les performances générales. Basemark analyse le degré de prise en charge des nouveaux standards du web. Jetstream2 les met à mal en déterminant leur capacité à gérer les applications Web les plus riches. Mais bien évidemment, il ne s’agit ici que d’indicateurs. Selon votre configuration matérielle, votre système d’exploitation, la quantité de mémoire disponible à l’instant T et vos usages au quotidiens, un navigateur pourra réagir différemment.

Pourquoi autant de navigateurs basés sur Chromium ?

Cela ne vous aura certainement pas échappé, cette sélection présente un nombre impressionnant de navigateurs articulés autour du projet open source Chromium. Ce dernier a été publié par Google en parallèle de Google Chrome dès 2008. La firme de Mountain View implémente d’abord les nouveautés au sein de Chromium avant de les déployer dans Chrome. Elle invite par ailleurs les éditeurs tiers à en faire usage et, nous l’avons vu, à le personnaliser. Libre à eux donc d’activer ou non certaines options et d’en rajouter d’autres. Pour Chrome, Google a par exemple ajouté le codec H.264.

D’un côté Chromium permet aux éditeurs de ne pas réécrire complètement les technologies sous-jacentes à un navigateur, et notamment le moteur de rendu Blink et le moteur d’exécution Javascript V8. Puisqu’il est respectueux des standards du Web, Chromium fait donc figure de référence. Cela simplifie grandement les travaux et c’est la principale raison poussant un éditeur à en faire usage. Au travers de HTML5test.com on observe qu’ils assurent tous plus au moins le même score sur la prise en charge des standards aux alentours de 525/555.

D’un autre côté, la quasi-omniprésence de Chromium se traduit par des sites spécifiquement optimisés pour ces navigateurs. Certains risquent de ne pas être fonctionnels chez Firefox et, dans une certaine mesure, Safari (même si Blink est un dérivé de WebKit). Microsoft avait pointé ces pratiques pour son moteur EdgeHTML avant d’opter, lui-aussi, pour Chromium.

Reste à savoir si la donne changera au cours de la prochaine décennie.

Quel est le meilleur SSD ? Le SSD est le compagnon indispensable de n'importe quel PC qu'il s'agisse d'un modèle portable ou d'une « tour de bureau ». Reste que la catégorie SSD n'est pas homogène, nous nous penchons donc sur son cas au travers d'une sélection des meilleurs modèles au format M.2 NVMe, mais aussi quelques 2,5 pouces SATA.

Tandis que certains SSD se disputent la couronne du « plus rapide », le MP600 GS préfère se focaliser sur le rapport performances/prix. Corsair marque ici des points avec un modèle qui n’est donc pas le plus rapide du moment, mais qui flirte malgré tout avec les 5 Go/s sur les mesures théoriques et assure encore d’excellents débits sur la copie de fichiers.

De nombreux utilisateurs vous le diront : sur la plupart des configurations, il est pour ainsi dire inutile de chercher le SSD NVMe le plus performant, n’importe quel modèle fera largement l’affaire. Dans ce contexte, le MP600 GS paraît presque trop rapide, mais on retiendra surtout les efforts de Corsair pour en faire un modèle peu calorifère, doté d’un PCB simple face. Un SSD qui devrait convenir à la plupart des PC… mais aussi à la plupart des budgets.

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Crucial T700 PCI Gen 5 : le roi des SSD

Crucial T700
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Voir plus d’offres
Les plus
  • Débits de premier plan
  • IOPS sans concurrence
  • Endurance en écriture au top
  • Chauffe sous contrôle
  • Garantie de 5 ans
Les moins
  • SSD onéreux
  • Surcoût de la plateforme
  • Inutile dans 99,9% des cas
Fiche technique
Format
M.2
Capacité de stockage
2To
Vitesse de lecture
Jusqu’à 12,1 Go/s
Vitesse d’écriture
Jusqu’à 11,5 Go/s

Il nous tardait de mettre la main sur un SSD PCIe Gen 5, c’est fait avec ce T700 qui ne déçoit pas le moins du monde en ce qui concerne les mesures issues de benchmarks. Il propose des débits conformes à ce qu’avance Crucial et les opérations d’entrée/sortie par seconde sont à un niveau jamais vu sur Clubic. Le SSD est bien conçu, le dissipateur proposé de qualité et l’endurance en écriture de très bon niveau.

Hélas et alors que nous avions déjà de la peine à distinguer les performances réelles d’un SSD PCIe Gen 4 par rapport à un « vieux » Gen 3, le bénéfice est ici encore plus discutable. En fonction des cas, on peut gagner une à deux secondes par-ci, une à deux secondes par là, mais rien pour justifier un tel investissement. En effet, non seulement le SSD est très onéreux, mais il faut compter avec une carte mère et un processeur dernier cri pour l’exploiter au mieux. Du matériel incroyable qui ne servira – pour 99,9 % des usagers – qu’à épater la galerie.

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Crucial T500 : le SSD PCIe Gen 4 au meilleur de sa forme

Crucial T500
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Les plus
  • Très bonnes performances générales
  • Jusqu’à 2 Go de cache DRAM
  • Logiciel correct, 5 ans de garantie
  • Format fin, compatible PS5
  • Encryption des données AES-256
Les moins
  • Endurance (TBW) correcte sans plus
  • Pas de version 4 To
  • Tarif un peu élevé au lancement
Fiche technique
Format
M.2
Interface
M.2 – PCI-E 4.0 4x
Capacité de stockage
2To
Vitesse de lecture
Jusqu’à 7,4 Go/s
Vitesse d’écriture
Jusqu’à 7 Go/s

Comme souvent, les nouveaux SSD sont un peu chers au lancement et le T500 ne fait pas exception à la règle. Cela dit, le prix qui en est demandé par Crucial n’est pas non plus scandaleux d’autant que ce nouveau modèle se positionne dans le haut du panier des modèles PCIe Gen 4.

Les performances sont de tout premier plan et nous n’avons remarqué aucun problème particulier, même si les petites faiblesses sur les débits les plus soutenus auraient peut-être pu être évitées et que l’endurance en écriture est juste dans la moyenne. En revanche, rien à redire au sujet de la chauffe, parfaitement maîtrisée.

La vente de trois capacités différentes et de versions avec ou sans dissipateur est un autre atout pour un produit qui devrait trouver son public grâce, notamment, au lien direct qui unit Crucial à sa maison-mère, Micron, l’un des principaux fabricants de NAND. Forcément, ça inspire confiance.

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Crucial P3 : les SSD NVMe 4 To enfin accessibles !

Crucial P3
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Les plus
  • Débits plus qu’honorables
  • Bonne stabilité générale
  • Coût au gigaoctet épatant
  • Jusqu’à 4 To de capacité
  • Garantie de 5 ans
Les moins
  • Pas le plus rapide, forcément
  • Pas de DRAM et NAND en QLC
  • Endurance en écriture en retrait
Fiche technique
Format
M.2
Interface
M.2 – PCI-E 3.0 4x
Capacité de stockage
4To
Vitesse de lecture
Jusqu’à 3,5 Go/s
Vitesse d’écriture
Jusqu’à 3 Go/s

Compte tenu de sa sortie il y a déjà un an et de son manque de nouveautés techniques, il n’était pas question de s’attarder sur le cas du P3. Cela dit, même avec un test relativement court, on comprend très vite l’engouement autour de ce produit qui semble avoir tout pour lui.

Performant pour un SSD « seulement » PCIe 3.0, il affiche des débits d’une remarquable stabilité et convient à presque toutes les plateformes du fait de sa finesse : merci les puces sur un seul côté du PCB. Enfin, ce n’est pas le moindre de ses atouts, il est proposé à petit prix : le 4 To se trouve à moins de 250 euros ! Pour la route, un reproche, il n’est pas assez rapide pour la PS5.

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Samsung NVMe SSD 990 PRO : magnifique baroud d’honneur pour les PCIe 4.0

Samsung NVMe SSD 990 PRO
Samsung NVMe SSD 990 PRO
Le meilleur SSD haut de gamme
9
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Les plus
  • Excellentes performances
  • Samsung Magician impeccable
  • Échauffement sous contrôle
  • Dissipateur compatible PS5
  • Chiffrement matériel 256-bit AES
Les moins
  • Tarif trop élevé
  • Petite faiblesse en écriture soutenue
Fiche technique
Format
M.2
Interface
M.2 – PCI-E 4.0 4x
Capacité de stockage
1To
Vitesse de lecture
6900 MB/s
Vitesse d’écriture
7450 MB/s

Rien à dire, une fois encore, Samsung signe un modèle « PRO » de grande qualité. Le 990 PRO se pose ainsi en digne successeur des 970 PRO et 980 PRO avec ce qu’il faut de performances, d’endurance et de stabilité. Le contrôleur maison ne semble guère plus critiquable avec un niveau de performances équivalent à celui du Phison PS5018-E18 tout en étant moins sujet à la chauffe.

Les puces mémoires – maison également – sont à la pointe de la technique. En définitive, les seules limites du 990 PRO se situent du côté de l’endurance en écriture – dans la moyenne – et au niveau de l’écriture soutenue qui montre des signes de faiblesse sans que ce soit rédhibitoire. En revanche, ce qui pourrait l’être c’est bien sûr le prix. À capacité égale, le 990 PRO se négocie aussi cher que le WD_Black SN850X de Western Digital : le haut du panier en somme.

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Seagate Firecuda 540 : parmi les meilleurs en termes de performance

Seagate FireCuda 540
Seagate FireCuda 540
Le meilleur SSD niveau endurance
9
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Les plus
  • Débits de premier plan
  • IOPS impressionnantes
  • Endurance sans concurrence
  • Chauffe sous contrôle
  • Garantie de 5 ans
Les moins
  • SSD cher, sans dissipateur
  • Surcoût de la plateforme
  • Inutile dans 99,9 % des cas
Fiche technique
Format
M.2
Capacité de stockage
2To
Vitesse de lecture
Jusqu’à 10 Go/s
Vitesse d’écriture
Jusqu’à 10 Go/s

En choisissant un SSD de la gamme FireCuda, on peut difficilement se tromper. La réputation de cette série Seagate n’est plus à faire et il aurait été dommage de la ternir avec un modèle 540 de piètre qualité. Ce n’est pas le cas, mais le petit nouveau souffle malgré tout le chaud et le froid.

D’abord, comme le T700 de Crucial, il est plus onéreux que les modèles PCIe Gen 4 alors que le surcroît de performances ne sera utile qu’à une infime partie de la population. En outre, il faut faire attention à la chauffe qui, elle, augmente nettement en PCIe Gen 5.

Reste que les performances sont effectivement parmi les meilleures et, surtout, que son endurance en écriture est imbattable. Un excellent SSD donc, rien à dire, mais qui servira surtout à épater la galerie ou à rassurer les obsessionnels de la perte de données.

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Corsair MP700 Pro : Corsair confirme sur le PCIe Gen 5

Corsair MP700
Corsair MP700
Un excellent SSD haut de gamme
8
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Les plus
  • Débits jusqu’à 10 Go/s
  • IOPS sans concurrence
  • Endurance en écriture élevée
  • Chauffe gérable
  • Garantie de 5 ans
Les moins
  • Surcoût du PCIe Gen 5
  • Surcoût de la plateforme
  • Inutile pour 99 % des usagers
Fiche technique
Format
M.2
Capacité de stockage
2To
Vitesse de lecture
Jusqu’à 10 000 Mo/s
Vitesse d’écriture
Jusqu’à 10 000 Mo/s

Si le Crucial T700 avait clairement posé les bases de SSD PCI Express Gen 5 aux débits impressionnants, force est de constater que le MP700 n’est pas fait du même bois, au moins sur les mesures synthétiques. Ses débits semblent effectivement éloignés de ce que propose Crucial avec, toutefois, un décalage intéressant : le MP700 signe, et sans ambiguïté, les meilleures performances en copie de fichiers.

Pour autant, nous l’avions d’ailleurs déjà souligné au moment du test du Crucial T700 de telles performances sont sans intérêt pour 99 % des usagers. Au chargement de Windows, au lancement des applications les plus lourdes ou au chargement des niveaux d’un jeu vidéo, la différence avec un modèle PCIe Gen 4 est imperceptible. Disons que pour l’heure, il s’agit d’une démonstration de maîtrise technique en attendant la généralisation de DirectStorage ?

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Sabrent Rocket 4 Plus (176L) : le SSD passe aux puces 176 couches

Sabrent Rocket 4 Plus (176L)
 
8
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Les plus
  • Lecture/écriture séquentielle
  • Efficace en aléatoire aussi
  • Jusqu’à 8 To de capacité
  • Endurance en écriture élevée
  • 5 ans de garantie
Les moins
  • Pas les meilleures IOPS
  • Chauffe importante
  • Tarif élevé, sans dissipateur
Fiche technique
Format
M.2
Interface
M.2 – PCI-E 4.0 4x
Capacité de stockage
4To
Vitesse de lecture
Jusqu’à 7 Go/s
Vitesse d’écriture
Jusqu’à 6,85 Go/s

Alors que les revendeurs ne sont pas toujours les mieux informés, on aurait aimé que Sabrent soit aussi plus clair sur son site Web. Les numéros de référence sont bien indiqués, mais les informations techniques restent floues avec un simple « TLC 96 couches ou supérieure ». C’est d’autant plus regrettable que les Micron 176 couches permettent des gains intéressants.

Bien sûr, il ne sera pas question de débits à s’en relever la nuit, mais alors que la tarification ne bouge pas, un plus côté performances est bon à prendre. Hélas, « la tarification ne bouge pas » et si Sabrent ne vole pas les usagers – ses principaux concurrents sont au même niveau – ce Rocket 4 Plus sera inaccessible à beaucoup, même dans sa version 2 To. Non, la seule critique que l’on peut formuler, c’est qu’à ce niveau de prix, Sabrent ne daigne pas livrer son dissipateur en standard. Tant pis.

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Les réponses à toutes vos questions pour choisir le meilleur SSD

Alors que nous venons de vous proposer notre sélection des meilleurs SSD actuellement sur le marché, il nous faut maintenant évoquer certains des critères qui nous semblent les plus importants. Depuis le format jusqu’aux capacités en passant par les diverses technologies mises en oeuvre, vous pourrez faire votre choix de manière éclairée.

Qu’est-ce qu’un SDD ?

Un SSD (Solid-State Drive) est un dispositif de stockage de données qui utilise des éléments de mémoire flash pour stocker les données, contrairement aux disques durs traditionnels (HDD – Hard Disk Drive) qui utilisent des plateaux magnétiques rotatifs. Bien que le terme “disque” soit couramment utilisé pour décrire les SSD en raison de leur fonction de stockage de données, cette appellation est en réalité inappropriée car ils ne possèdent pas de parties mobiles.

Quel format, quel usage et quelle compatibilité ?

Comme ce fut le cas avec les disques durs traditionnels, un SSD peut prendre plusieurs formes, plusieurs apparences. En fonction des besoins et des objectifs de l’utilisateur, tel format sera plus indiqué que tel autre. À Clubic, nous gardons le format 2,5 pouces SATA pour les unités de grande capacité ne nécessitant pas d’exceptionnelles performances.

À côté de cela, nous privilégions les SSD au format M.2 en NVMe dès lors qu’il est question d’accueillir le système d’exploitation. À condition de ne pas se tromper dans la technologie des puces mémoires embarquées – nous y reviendrons – le NVMe est celui qui vous offrira les meilleurs débits et la réactivité la plus importante.

Notez cependant qu’il faut faire très attention au format de votre prochain SSD. Dans le cas d’un ordinateur portable par exemple, il peut être tout simplement impossible d’installer un modèle 2,5 pouces : il faudra se tourner vers le M.2. Cela dit, même dans le cas de ce format extrêmement compact, plusieurs solutions existent.

Là, il faut vérifier la compatibilité matérielle : M.2 NVMe – les plus rapides – ou M.2 SATA – moins chers. Pour entrer encore davantage dans les détails, même s’il n’y aura cette fois aucune incompatibilité, il faut surveiller que votre carte mère puisse exploiter les modèles PCIe Gen 4 ou vous tourner vers les plus « modestes » PCIe Gen 3.

De quelle capacité ai-je besoin ?

Si la chose est d’importance, vous aurez beaucoup moins besoin de nos conseils pour choisir la capacité de votre future SSD : qui est mieux placé que vous pour connaître vos désirs en la matière. Il est tout de même possible de signaler quelques points de vigilance.
Tout d’abord, même s’il s’agit d’un SSD tout entier dévolu au système d’exploitation, il est bon de ne pas voir trop petit. Pour la gestion du bureau, de certaines mises à jour ou simplement répondre aux contraintes d’applications mal programmées, il est important d’avoir « de la marge » : 256 Go voire 512 Go nous semblent constituer un minimum.
Si vous optez pour le « tout SSD » sur votre machine, il est intéressant de prévoir deux unités : une pour le système d’exploitation donc et une autre pour le stockage. Ce second SSD sera amené à conserver vos jeux vidéo par exemple. Des jeux qui ont nettement enflés ces deux dernières années : envisager au moins un 2 To, nous paraît sage.

Quelle technologie de mémoire choisir ?

Dans l’immense majorité des cas et des situations, un SSD sera plus rapide et plus réactif qu’un disque dur traditionnel (HDD). Un avantage qui est lié au mode de fonctionnement du SSD : alors que le HDD repose sur des plateaux qu’un moteur doit entraîner, le SSD se construit autour de composants électroniques, des puces mémoire pour l’essentiel.

Reste qu’au fil des années des évolutions et de nouvelles générations de puces ont été élaborées. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, les plus récentes de ces générations ne sont pas forcément les plus rapides, pas forcément les plus efficaces. De manière un peu schématique, on distingue aujourd’hui quatre grandes catégories de puces.

  • SLC (Single Level Cell) : plus ancienne et plus chère des mémoires utilisées sur les SSD, elle stocke 1 bit de donnée par cellule. Aujourd’hui, elle est réservée à des modèles « professionnels » ou pour de la mémoire cache.
  • MLC (Multi Level Cell) : avec 2 bits de données par cellule, elle permet de doubler les capacités sans trop gréver les performances. Les SSD reposant sur cette technologie se font de plus en plus rares.
  • TLC (Triple Level Cell) : on passe à 3 bits par cellule pour une technologie qui est la plus employée sur les SSD grand public car elle permet d’allier capacité importante et performances de bon niveau.
  • QLC (Quad Level Cell) : plus récente, celle-ci stocke 4 bits par cellule pour des capacités impressionnantes, jusqu’à 8 To aujourd’hui. Elle pêche en revanche côté endurance, les cellules s’épuisant plus rapidement.

Quelle vitesse de SSD choisir ?

Le SSD est plus rapide que le HDD, mais tous les SSD ne se valent pas. Pour les performances les plus élevées, il faut privilégier les SSD PCIe NVMe aux SSD SATA. Les débits de lecture et d’écriture peuvent beaucoup varier selon les modèles et vos usages définissent la vitesse dont vous avez besoin. Forcément, plus un SSD est rapide, plus son prix est élevé.

Quelle est la meilleure marque de SSD ?

Plusieurs marques proposent de très bons produits en matière de stockage SSD. Nous pouvons citer Samsung, Kingston, Crucial, Western Digital ou Gigabyte parmi les valeurs sûres, toutes représentées par au moins un modèle dans notre comparatif.

Quel SSD pour la PS5 ?

La playstation 5 permet l’ajout d’un SSD au format M.2 pour augmenter la capacité de stockage. Cependant, tous les modèles de SSD ne sont pas compatibles avec la console. Sony recommande l’utilisation de SSD fonctionnant sur une interface PCIe 4.0 et offrant un débit de lecture d’au moins 5,5 Go/s. Pour éviter la surchauffe, il est également recommandé d’utiliser un radiateur d’une épaisseur maximale de 8 mm, le SSD étant enfermé dans un petit espace sans aucune aération. Il est également important de noter que la hauteur totale du SSD ne doit pas dépasser 11 mm.

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